Dresse tes palais au milieu de la brume,
Toi la Serenissima aux mille trésors
Alors que sur les pavés frappe l’écume,
Je vois sur le canal glisser le Bucentaure.
Oh Venise, cité au prénom féminin,
Ton charme discret et mystérieux m ‘envoûte,
Déesse lagunaire au regard coquin,
Laisse-moi t’aimer à l’ombre de tes voûtes.
Les amants s’embrassent sous le Pont des Soupirs
D’où les condamnés jadis allaient vers la mort
Mais aujourd’hui on entend les amants rire
Et le temps s’égrène quand frappent les Maures.
Oh Venise, cité au prénom féminin,
Ton charme discret et mystérieux m ‘envoûte,
Déesse lagunaire au regard coquin,
Laisse-moi t’aimer à l’ombre de tes voûtes.
La Salute magnifique au bord de l’eau
Reflète le soleil sur ses coupoles blanches,
Le grand Canal enjambé par le Rialto
Laisse voguer les gondoles qui jouent des hanches.
Oh Venise, cité au prénom féminin,
Ton charme discret et mystérieux m ‘envoûte,
Déesse lagunaire au regard coquin,
Laisse-moi t’aimer à l’ombre de tes voûtes.
David Russier
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