UN ZÈBRE AVEC DES AILES ...
- davidrussier
- 26 janv. 2022
- 2 min de lecture
Tu danses tout seul dans le bleu
Loin du bruit et de la foule
Doucement en fermant les yeux
Te laissant guider par la houle
Tes hauts : des feux d’artifice
Tes bas : de grands précipices
Les autres sont dans le brouillard
Toi tu avances plein phare
Et souvent tu es aveuglé
Les autres ont le cerveau sanglé
Tu perçois tout ce qui bouge
Autour les autres voient rouge
Haut potentiel intellectuel
Haut potentiel émotionnel
Un zèbre avec des ailes
Un Pégase non essentiel
Jamais personne ne te comprend
A cent pour cent, à sang pour sang.
Différence de perception,
Tu rates des intersections
Tu vas trop vite, tu vas trop loin,
Le plus souvent tu vois trop bien
Tu fatigues, tu agaces,
Les gens sont envieux ou de glace
Un seul mot peut te tuer
Ils te croient fort, tu vas muer
D’une superbe assurance
Pourtant dedans ça balance
T’es tellement peu sûr de toi
Mais ça personne ne le voit
Haut potentiel intellectuel
Haut potentiel émotionnel
Un zèbre avec des ailes
Un Pégase non essentiel
Jamais personne ne te comprend
A cent pour cent, à sang pour sang.
Tu veux partager le savoir
Tu les blesses sans le vouloir
Tu veux partager tes passions
Ça ne produit que vexations
Ce que tu ressens t’emmène
Mais tu restes à la traîne
Les sentiments ils t’étouffent
Tu les calmes sous trop de bouffe
C’est tout ce que tu as trouvé
Quand tu sais plus comment prouver
Que tu aimes, que tu ressens
Tout, vraiment tout à cent pour sang
Haut potentiel intellectuel
Haut potentiel émotionnel
Un zèbre avec des ailes
Un Pégase non essentiel
Jamais personne ne te comprend
A cent pour cent, à sang pour sang.
T’as besoin de stimulation
Tout autant de relaxation
Tu te sens trop sollicité
Tu as besoin de t’abriter
Alors …
Tu danses tout seul dans le bleu
Loin du bruit et de la foule
Doucement en fermant les yeux
Te laissant guider par la houle
Haut potentiel intellectuel
Haut potentiel émotionnel
Un zèbre avec des ailes
Un Pégase non essentiel
Jamais personne ne te comprend
A cent pour cent, à sang pour sang.
David Russier
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