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  • davidrussier

UN CÅ’UR EN HIVER



Le monde sans toi n’est qu’un bien triste amas

Pages tournées d’un inutile almanach

Qui annonce sans joie la saison des frimas

Loin de toi je me sens comme un bateau sans mât


Pris dans les glaces bleues d’un hiver infini

Dont chaque craquement joue une symphonie

Aux mouvements qui ne sont pas sans ironie

Immobile j’écoute cette litanie


Nul vent ne se lève sur l’horizon glacial

Une morne humidité d’abbatiale

Règne ici comme un maître impartial,

Ankylose tout de manière spéciale


Dans ce bel hiver où je vais me morfondre

J’ai beau crier personne pour me répondre

Cruelles glaces qui prennent et s’effondrent

Que la chaleur de tes seuls bras ferait fondre


La pensée de tes bras contre moi enlacés

Desserre l’étau où je m’étais enchâssé

Et bientôt me voilà presque débarrassé

Des cruelles entraves enfin délacées



J’avance vers le cœur de mon printemps retrouvé

Avec l’hardiesse que j’ose éprouver

J’approche de ton cœur qui saura approuver

Les gestes de liberté enfin recouvrée


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