Ce n’est pas un ultimatum
Mais c’est bien un ultime appel
À vos multiples atomes
Qui logent dans vos cervelles
Pourquoi lire tous les tomes
La poésie éternelle
Si dans vos vies qui assomment
Vous ne regardez plus le ciel
Sous les coupoles, les dômes
Plus la Bête que la Belle
Retrouver sa foi en l’homme
Congédier les dieux, leurs bordels
Retrouver le bleu en somme
D’un beau firmament fraternel
Les voûtes bâties par l’homme
À coup de pioches et de pelles
N’emprisonnent tout l’arôme
Que d’une existence sans sel
Si loin du vent qui embaume
Les parfums d’air frais rebelle
Civilisés, on a glissé
Pas vers l’état de nature
Et pour nos enfants quels présents ?
Si apeurés par le passé
Si effrayés par le futur
Que nous reste-t-il à présent ?
Si la Terre va trépasser
Si l’on est vraiment dans le dur
Quels sont donc les espoirs décents ?
Ce n’est pas nos mains enlacées
Ni nos prières immatures
Qui nous sauveront à présent
Retrouver la fraternité
Pour ne pas se prendre le mur
Ce serait vraiment plus que temps
Tu as grandement raison au sujet des prières immatures et pourtant je ne peux m empêcher d etre une incorrigible agnostique ( sans doute l héritage de grand-mères ayant la foi du charbonnier....alors quand décembre arrive...les souvenirs du sapin et des décorations de la crèche....) amitiés Raphaëlle