Quand dans ce beau monde dit civilisé je peine
Je me mets à rêver aux bords de l’étang de Walden
À ses forêts de sapins qui lentement ondulent
C’est dans ce lieu que j’aimerais tant qu’on me bascule
Pour quitter cette dimension où seul l’homme règne
Dans les eaux de cet étang il faut que je me baigne
Puis aller m’étendre ensuite dans la cabane
Dont les fenêtres laissent passer le jour diaphane
Celle-là même que construisit le philosophe
Dépouillement dans les bois pour trouver son étoffe
« Un homme est riche de ce dont il peut se passer »
Que voilà la meilleure transcendante des pensées
« Désobéissance civile », affirmer son droit
« Si je ne suis pas moi-même, alors qui le sera ? »
Depuis Concord jusqu’à Cap Cod, dans ses pas voyager
Sur la route avec Thoreau on peut que s’engager
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