Spirale sans fond où tout s’éteint
Spirale sans fin où tout se fond
Aspirer juste au bonheur enfin
A rester juste humain au fond
Monde perfide où tout est feint
Monde sans fin qui ne tourne pas rond
Tous courbent l’échine et plient les reins
Devant le règne des fanfarons
Combien de temps, pour combien de temps encore,
Combien de gens plus ou moins contents de leur sort,
Combien d’argent jeté par les fenêtres dehors,
Qu’est ce qu’on attend pour réveiller celui qui dort
Celui qui dort encore !
Spirale sans fond où tout s’éteint
Spirale sans fin où tout se fond
Aspirer juste au bonheur enfin
A rester juste humain au fond
Monde perfide où tout est feint
Monde sans fin qui ne tourne pas rond
Tous courbent l’échine et plient les reins
Devant le règne des fanfarons
Tous ces enfants guettés au coin des rues par la mort,
Tous ces passants qui même si tu meurs t’ignorent,
Tous ces gens derrière leur bureau, quel confort !
Qui apposent des sceaux qui décident de ton sort.
De ton sort !
Spirale sans fond où tout s’éteint
Spirale sans fin où tout se fond
Aspirer juste au bonheur enfin,
A rester juste humain au fond
Monde perfide où tout est feint
Monde sans fin qui ne tourne pas rond
Tous courbent l’échine et plient les reins
Devant le règne des fanfarons
Ta galère navigue sans jamais voir un port,
Jamais de répit, encore moins de réconfort,
Garde ton cap, ta boussole tournée vers le nord ? Mutine-toi marin, ou saute par-dessus bord
Par-dessus bord !
Spirale sans fond où tout s’éteint
Spirale sans fin où tout se fond
Aspirer juste au bonheur enfin
A rester juste humain au fond
Monde perfide où tout est feint
Monde sans fin qui ne tourne pas rond
Tous courbent l’échine et plient les reins
Devant le règne des fanfarons
Toujours pour les mêmes l’or et l’airain
Et pour les autres jamais un rond
Les premiers s’exaltent, pensent à demain
Les autres s’affolent, plus d’horizon.
Plus d’horizon
Plus d’horizon.
David Russier
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