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  • davidrussier

SANS POÉSIE ? NON ! CENT POÈMES




L’arbre noueux abritant les oiseaux

L’écorce travaillée par les années

Tend dans les airs ses subtils rameaux

Et paraît un temple non profané


Il trône au milieu de ce tableau

Dont nos yeux ne peuvent se détourner

Entre ses feuilles tant d’animaux

Qui lui donnent un charme un peu suranné


Pourtant qu’y a-t-il de plus moderne

Que cet être vivant qui résiste

Sur nos terres où la Nature en berne

Malgré tout s’acharne et persiste


L’homme s’attache à des badernes

À de vieilles idées que c’est triste

Devant le marché il se prosterne

En une attitude fataliste



« La plupart des révolutions dans la société n’ont pas le pouvoir de nous intéresser et encore moins de nous alerter, mais dites-moi que nos fleuves se tarissent ou que le sapin se meurt sur nos terres, et j’y participerai 1 ».



Heureusement quelques-uns résistent

Et nous entraînent dans leur sillage

D’une écologie humaniste

Pour que l’on échappe au grand naufrage


Puis l’on chemine sur cette piste

On ouvre ainsi de nouvelles pages

Qui n’ont vraiment rien de passéistes,

Nous donnent un avenir plus large


Prôner la décroissance altruiste

Avoir des attitudes plus sages

N’est sûrement pas idéaliste

Et ce n’est pas remonter les âges


Enchanter le monde qui existe

En gardant le sourire au visage

Vive la poésie activiste

Qui préservera notre héritage




1- Henry David THOREAU Résister, Editions des Mille et une nuits page 44

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