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  • davidrussier

PARABOLE

Quand les fleurs d’acacias font neiger en plein mois de mai

des pétales au vent qui viennent se parsemer

sureau, chèvrefeuille les seuls rivaux pour embaumer

d’une saveur sucrée l’air qui nos sens vient charmer



pour autant, être sensible à la beauté des choses

n’induit pas nécessairement de voir tout en rose

dans cette époque qui peu à peu se nécrose

c’est aussi savoir s’indigner quelle qu’en soit la cause


quand les feuilles des journaux se vident de leurs d’idées

les rangs des enquêteurs sont de plus en plus clairsemés

au profit d’idéologues aux profils assumés

qui sont là pour pourrir le débat et pour embrumer



comme une parabole de l’époque on suppose

comme une antenne branchée qu’on nous impose

l’information en continu qui se décompose

sous nos yeux incrédules, nos paupières mi-closes


n’être dupe de rien même si nos yeux sont fermés

n’être sourd à rien même si on veut nous emprisonner

dans un discours établi déjà bien trop affirmé

s’éloigner loin de ces ports où l’esprit est arrimé


le contrat social on en connaît toutes les clauses

même si aujourd’hui certaines nous indisposent

il ne faut jamais se résigner à la sclérose

sinon l’on nous reprend tout, le laurier et la rose



car si choisir c’est aussi savoir souvent renoncer

vivre c’est souvent savoir aussi comment avancer

parfois justement s’énerver mais souvent s’enivrer

des parfums de la nature et de toute sa beauté

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