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  • davidrussier

NATURE MUSÉALE, MUSE IDÉALE




Je rêve d’un lieu serein tapissé de bruyères

Comme là où les callunes couvrent le Mont Lozère

D’un endroit retiré à l’abri du lacis routier

À la senteur de fougère et de genévrier



D’une lande caressée par un vent vivifiant

Où mêmes les ondées prennent un sens purifiant

D’un tapis végétal où se prend parfois la lune

Se mirant dans les flaques de façon opportune


Je rêve d’un beau coin à l’abri de tous les regards

Sauf de ceux de quelques rares cerfs ou bien des renards

D’un pré enfiévré par l’odeur des sapins tous voisins

D’un paysage tendu comme les traits d’un fusain



Je rêve du Méjean, de cette île en plein ciel

Des chemins qui se perdent sur ce causse essentiel

De ses terres magiques à la beauté indicible

Où s’ouvre la voie du rêve de tous les possibles


Je rêve d’une lagune désertée par l’homme

Avec sur ses eaux si peu d’embarcations en somme

Moins que sur l’île de San Francesco del Deserto

Je rêve de nature comme d’un espéranto



D’un tableau à la déclinaison de vert infinie

S’offrant sans plus de retenue comme une symphonie

J’en rêve si souvent et parfois je les découvre

Ces havres de nature qui valent tous les Louvre

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