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  • davidrussier

LEGERETE

Dernière mise à jour : 15 oct. 2022


Grâce à l’air vivifiant de ce début de printemps

Les passants nonchalants semblent enfin prendre le temps

Sous le timide soleil du petit matin naissant

Personne ne court, tous marchent dans l’air évanescent


Un sentiment de légèreté ondule au vent

Des senteurs florales parviennent depuis le levant

Au nez des promeneurs qui se sentent bien vivants

Sous un beau ciel bleu aux petits nuages mouvants



En cette matinée on se sent pousser des ailes

Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel

Des anges envolés du plafond d’une chapelle

Partis dans la brise du printemps qui les appelle



La douce chaleur du soleil de midi s’installe

Aux épaules des statues dessus leur piédestal

Un petit groupe à leur pied vient faire escale

Pour sortir son casse-croûte et calmer sa fringale


Au beau milieu de l’après-midi le vent se lève

Une nouvelle vivacité prend la relève

Comme une envie inédite qui se soulève

Un bienvenu souffle qui tous les hommes enlève



En cet après-midi on se sent pousser des ailes

Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel

Des anges envolés du plafond d’une chapelle

Partis dans la brise du printemps qui les appelle



La fraîcheur tombe dès que le soleil va se coucher

La nouvelle flèche que le temps vient de décocher

Pour venir vivifier même les plus effarouchés

Qui de cette attention se sentent vraiment touchés


On reste dehors malgré le frais et son cortège

Pour profiter des derniers instants en fin stratège

Ne pas saluer le soleil serait sacrilège

Alors qu’il vient terminer son beau tour de manège



Et en cette soirée on se sent pousser des ailes

Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel

Des anges envolés du plafond d’une chapelle

Partis dans la fraîcheur de ce soir qui les appelle




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