Grâce à l’air vivifiant de ce début de printemps
Les passants nonchalants semblent enfin prendre le temps
Sous le timide soleil du petit matin naissant
Personne ne court, tous marchent dans l’air évanescent
Un sentiment de légèreté ondule au vent
Des senteurs florales parviennent depuis le levant
Au nez des promeneurs qui se sentent bien vivants
Sous un beau ciel bleu aux petits nuages mouvants
En cette matinée on se sent pousser des ailes
Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel
Des anges envolés du plafond d’une chapelle
Partis dans la brise du printemps qui les appelle
La douce chaleur du soleil de midi s’installe
Aux épaules des statues dessus leur piédestal
Un petit groupe à leur pied vient faire escale
Pour sortir son casse-croûte et calmer sa fringale
Au beau milieu de l’après-midi le vent se lève
Une nouvelle vivacité prend la relève
Comme une envie inédite qui se soulève
Un bienvenu souffle qui tous les hommes enlève
En cet après-midi on se sent pousser des ailes
Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel
Des anges envolés du plafond d’une chapelle
Partis dans la brise du printemps qui les appelle
La fraîcheur tombe dès que le soleil va se coucher
La nouvelle flèche que le temps vient de décocher
Pour venir vivifier même les plus effarouchés
Qui de cette attention se sentent vraiment touchés
On reste dehors malgré le frais et son cortège
Pour profiter des derniers instants en fin stratège
Ne pas saluer le soleil serait sacrilège
Alors qu’il vient terminer son beau tour de manège
Et en cette soirée on se sent pousser des ailes
Les hommes pourraient croire qu’ils peuvent toucher le ciel
Des anges envolés du plafond d’une chapelle
Partis dans la fraîcheur de ce soir qui les appelle
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