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davidrussier

LES ORAGES AU DÉSESPOIR

A peine tombent quelques gouttes

Que les voilà qui s’agitent

« Au beau milieu du mois d’août,

C’est vraiment pas ce qu’on mérite ! »


Et ils grognent après le temps

Comme si leur vie en dépendait

La pluie, la grisaille ou le vent,

Le temps qu’ils appellent mauvais



Ils oublient que la pluie c’est le beau temps

Sans la pluie, plus d’ vie, c’est simple pourtant

Mais sous la pluie, ils s’ennuient cruellement

C’est vraiment pas un temps pour l’amusement

Au lieu du noir, ils broient alors du gris

Le changement climatique tant pis !



Et moi qui n’ose pas vraiment dire

Quand le soleil brille bien trop

Quand la chaleur fait tout flétrir

Que j’aimerais me sauver au trot


Mais pour aller où maintenant

Car c’est bien là la vraie question

Seul climat de saison présent,

C’est toi climat de suspicion



Tous oublient que la pluie c’est le beau temps

Sans la pluie, plus d’ vie, c’est simple pourtant

Mais sous la pluie, ils s’ennuient cruellement

C’est vraiment pas un temps pour l’amusement

Au lieu du noir, ils broient alors du gris

Le changement climatique tant pis !



L’homme a oublié où il vit

Sur la Terre, sous une serre

A tel point que ses envies

Cultivent un grand désert


On cherche tous les coupables

Qui nous a mis dans ces beaux draps

Mais autour de la grand-table

On n’a même pas tous les États




Tous oublient que la pluie c’est le beau temps

Sans la pluie, plus d’ vie, c’est simple pourtant

Mais sous la pluie, ils s’ennuient cruellement

C’est vraiment pas un temps pour l’amusement

Au lieu du noir, ils broient alors du gris

Le changement climatique tant pis !


Un grand manque de courage

Ou un désespoir, de rage,

L’orage n’est pas un ennemi

Changement climatique tant pis !



David Russier

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