Sur les murs ceints de nos villes si fragiles
Des mots écrits à l’encre indélébile
Des paroles de liberté qui défilent
Lancées comme autant de cris indociles
Ces inscriptions parfois pas toujours subtiles
Même pour certaines assez infantiles
Elles n’ont cependant rien de futile
Et muent les murs de béton en murs d’argile
Les murs deviennent des ardoises à l’envi
Où l’on dessine ses désirs inassouvis
Des tags et des mots placés là sans préavis
Des travaux colorés entrepris sans devis
Plus assez de murs, on attaque les parvis
Si la plupart des gens ne vivent pas leur vie
C’est parce que leurs rêves ils n’ont pas poursuivis
On les confie au béton qui devient lavis …
… Au béton gris qui peu à peu devient la vie
« Il faut être prêt à se débarrasser de la vie qu’on a prévue pour avoir la vie qui nous attend » (Joseph Campbell)
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