Dans un monde en déliquescence
Devient un délit tout ce qui est sens,
Ce sens donné à ce que tu fais
Plus tu en donnes, plus tu es défait
La vie ne tient plus qu’à un fil ténu
La folle farandole continue
On consomme, on court, on s’agite
Toujours plus la planète s’effrite
Pars, algorithme de l’existence
Quand les algues, au rythme qui danse,
Ont ruiné du fond des grands océans
Jusqu’à l’air que l’on respire céans
Merci l’homme et l’agriculture
Qui ont bien dénaturé la Nature
Merci l’homme et son activité
Mais où va-t-on tous pouvoir habiter ?
Tu penses avoir encore la chance
Pour puiser en toute insouciance
Des ressources dans la Terre, ta maison
Elle brûle, pour toi c’est sans raison
Pour un portable ou une batterie
Tu pilles les minéraux au plus bas prix
Qu’importe si l’enfant tient la pioche
Du moment que c’est toi qui empoches
Pars, algorithme de l’existence
Quand les algues, au rythme qui danse,
Ont ruiné du fond des grands océans
Jusqu’à l’air que l’on respire céans
Merci l’homme et l’agriculture
Qui ont bien dénaturé la Nature
Merci l’homme et son activité
Mais où va-t-on tous pouvoir habiter ?
Ta course jamais rien ne l’arrête
Né du bon côté de la planète
Tu poursuis tes beaux rêves d’errance
L’heure de tirer ta révérence …
… Bientôt elle va s’approcher de toi
Tu le sais pas, tu resteras pantois,
Poussée par ta conscience oisive
Tu deviens l’espèce invasive
Pars, algorithme de l’existence
Quand les algues, au rythme qui danse,
Ont ruiné du fond des grands océans
Jusqu’à l’air que l’on respire céans
Merci l’homme et l’agriculture
Qui ont bien dénaturé la Nature
Merci l’homme et son activité
Mais où va-t-on tous pouvoir habiter ?
Comme une estampe qui s’estompe
Terre tu te meurs, l’homme se trompe
David Russier
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