top of page
Rechercher
  • davidrussier

LE VENT SE BRISE



Le vent sifflait tellement fort ce soir

Les fumées partaient horizontales

Seul l’âtre des cheminées dans le noir

Pouvait guider dans ce grand dédale


Le grincement de la balançoire

Les pas claquant sur les veilles dalles

Pas de souvenirs dans nos mémoires

De pareils si effrayants récitals


Aucune note des vieux grimoires

Pour restituer cette chorale

De hululements et de désespoir

Que dirigea Éole sans rival



Au village on raconte l’histoire

De celui qui céda au chant infernal

Et disparut tout seul sans un bonsoir,

Dont on ne retrouva que le cheval



Le mugissement ostentatoire

Du souffle entre les lauzes bancales

Et les bourrasques qui crient victoire

En éteignant toutes les étoiles


Qui rallumera la flamme d’espoir ?

Qui affrontera ce vent si brutal ?

Celui qui le veut en a le pouvoir

Et la brise redevient amicale


4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

FÉES CONTEMPORAINES

Tout un étalage de grands pots de crème changer son visage pour dire je t’aime gommer son âge ne plus être à la peine sans ambage l’occupation de nos reines c’est de créer un personnage sans haine u

PARENTS

On veut bien grandir si c’est pour être parents devenir adulte pour avoir des enfants pour les aimer puis pour les laisser s’envoler les cajoler avant de les voir décoller tout passe trop vite, on v

ET PLUIE APRÈS ?

Je préfère la pluie au soleil entêtant j’aime tant le temps gris, j’aime surtout le vent il souffle à l’infini et ses mugissements comme des cris meurtris se taisent en s’étouffant les arbres au tron

Post: Blog2_Post
bottom of page