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  • davidrussier

LE TEMPS DE LA SOLITUDE



Combien de temps te faudra-t-il donc encore

Combien d’heures viles passées là sans effort

De ces minutes qui s’empilent sans remord

Secondes si fragiles, grains de sable d’or



Le temps défile tel l’armée au son du cor

Les années s’enfilent et toi toujours tu dors

Tu es si malhabile pour bouger ton corps

Tu n’es jamais fébrile pour changer ton sort


Tu restes tranquille qu’importe le dehors

Tout te semble si futile, un beau décor

Pour toi rien n’est assez subtil, que faire alors

Il est inutile de chasser les trésors



Parfois tu rêves d’une île perdue sans port

Et ta peau y aspire par tous ses pores

Frémissant d’envie à l’idée de ce transport

Le beau songe d’argile qui s’évapore



Puis tu souhaites une Circé aux mauvais sorts

Fille du vent qui change les autres en porcs

Dans la solitude tu vois le réconfort

Les autres te manqueront mais tu l’ignores



Quel curieux évangile que tu honores

Avec pour codicille dans ton coffre-fort

Une envie qui languit mais que tu implores

Un souffle parti que tu appelles si fort

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