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  • davidrussier

LE DÉPART




Dans un vase quelques roses passées

à son pied des pétales parsemés

un peu plus de poussière déposée

heures assoupies dans la maison fermée


la vieille horloge s’est arrêtée

les poids descendus ne remontent plus

toute la bâtisse est désertée

et toutes les voix soudain se sont tues



une atmosphère de vie s’est fanée

et seul un chat ne s’est pas résolu

à partir de ce lieu abandonné

où il règne en maître absolu



Flotte dans la lumière clairsemée

de la poussière d’or ininterrompue,

des vestiges des heures envolées

comme si le temps s’était suspendu


à présent, ce ne sera qu’à l’été

une fois la belle saison venue

que volets ouverts et rideaux tirés

la maison verra la vie revenue


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