Les paupières lourdes de sommeil encore
pourtant déjà le soleil t’attend au-dehors
la vue du Mont Blanc, celle de ses contreforts
souhaite te livrer sans attendre ses trésors
mais tu te retournes dans tes draps et tu dors
ton envie de se réveiller s’évapore
l‘heure de ton lever est sans cesse en report
oui le monde attendra pour que tu l’explores
qu’on te laisse encore du temps tu l’implores
si l’on te comprend qu’on te fiche la paix alors
pour te tirer du lit pas besoin de renfort
juste attendre que tu décides de ton sort
chacun de tes sens engourdis dès l’aurore
peu à peu des bonheurs d’hier se remémorent
dans un festival de couleurs qu’on ignore
derrière le rideau de tes yeux clos « mi amor »
tu puises dans ces instants tout le réconfort
qui te permet de quitter la nuit sans effort
sans prévenir tu te lances comme un ressort
et c’est à belle dent que dans la vie tu mords
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