On voit au fond de ses grands yeux vert clair
Des cieux qu'on n'a pas encore découverts
L'immensité de beaux lacs inconnus
Dans lesquels on se baignerait tout nu
La dureté visible de ses traits
Ne sert qu'à éloigner les indiscrets
Elle cache sous ses roux cheveux frisés
Un fin visage à apprivoiser
Où naîtra le plus doux des sourires
Pour celui qui saura son cœur ouvrir,
Réussira à capter son regard
Toujours fixé sur la mer, le phare
Sur la côte on l'aperçoit souvent
Ses boucles rousses prises dans le vent
Les yeux dans le flou, les yeux au lointain
Et toujours ce petit air si mutin
Et quand vient l'automne sur sa lande
Elle se protège d'un pull en Shetland
Puis elle ira au pub se réchauffer
D'un puissant et fumant irish-coffee
Si le ciel est gris et la pluie froide
De l'hiver voilà les vagues roides
Il sera bien plus rare qu'on la voit
Encapuchonnée dessous sa parka
Si tu n'es pas un garçon impatient
Et que tu sais attendre le printemps
Tu pourras les retrouver à l'aise
Et la côte et ton irlandaise
Sur la côte on l'aperçoit souvent
Ses boucles rousses prises dans le vent
Les yeux dans le flou, les yeux au lointain
Et toujours ce petit air si mutin
T’es amoureux, dis pas de fadaise
De la côte et de l’irlandaise
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