Quand tu t’abreuves à la fontaine de Castalie
Tu repars sur les sentiers de tes rêves d’Italie
Le premier rai de lumière devient une toile
Et la poussière qui vole devient champ d’étoiles
Si les toiles d’araignées se transforment en guirlandes
Si follement te reprennent tes désirs d’Irlande
Près des menhirs tu cherches les korrigans, les elfes
C’est peut être que tu as trop bu de l’eau de Delphes
Quand de métaphores tu es riche à million
Alors l’eau de fontaine vaut bien le Saint-Emilion
Si de ce liquide clair naît ainsi la poésie
D’une certaine manière tu peux dire merci
Cette vie dont tu rêves jamais tu ne la rates
Si ton monde se transforme en dessin d’Hugo Pratt
Et si tu te surprends à danser seul en musique
C’est sûrement « Les Helvétiques » ou « Les Celtiques »
Tu refermes le livre pour mieux l’ouvrir bientôt
Il te suffit d’écrire pour te servir sur un plateau
La pièce de finesse ou le billet de fantaisie
Pour que de la vie les promesses soient toutes saisies
Tu repars sur les sentiers de tes rêves d’Italie
Quand tu t’abreuves à la fontaine de Castalie
Pour que de la vie les promesses soient toutes saisies
Pour que de ta vie les promesses soient enfin saisies
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