Dans la ville si vaste dont l’air est si néfaste
Elle s’avance dans le gris sans que ça ne la dévaste
Elle rêve d’indépendance et de jours fastes
D’un avenir pour sa belle cité de Belfast
Sous le ciel d’Odessa où volent les avions russes
L’enfant apeuré s’en va se cacher une fois de plus
La guerre, ou plutôt une victoire à la Pyrrhus
La folie des dirigeants se répand tel un virus
Là-bas en Palestine dans la bande de Gaza
Territoires où toujours tout le monde s’opposa
Toute solution avancée constitue un recul
Voilà comment l’avenir de deux peuples bascule
En Érythrée ou au Mali, guerre ou famine
Le peuple souffre, les enfants ont mauvaise mine
Dirigeants corrompus, changement climatique
Plus réfugiés mais migrants, de la langue nouveau tic
Aux murs de nos frontières ils se font tous refouler
Ces « passoires » pour certains qui rêvent de barbelés
Entassés dans des camps, rien n’a vraiment changé
Depuis Argelès où l’on parqua d’autres réfugiés
Ton empathie s’éloigne ou bien elle t’englobe
En fonction du point ou tu te trouves sur le globe
Règne de l’émotion à géométrie variable
Pour tenir lieu de seule politique viable
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