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  • davidrussier

DES PRESSIONS ATMOSPHERIQUES


Telles des lianes obscures sorties du sol

Qui lui enserrent les mollets et le figent

Mais n’est rien la douleur qu’elles lui infligent

Ces forces noires qui l’ancrent et l’isolent



Le pire réside dans la camisole

Que lui enfilent ces pensées de vertige

Cet enfermement en lui qu’elles exigent

Et qui bientôt le prive de parole



Il n’écoute plus les vaines paraboles

De tous ceux qui le tancent ou le corrigent

Le raisonnent sans que jamais ils ne pigent

Que la volonté n’a ici aucun rôle



Cette perfide dépression qui le colle

Dont il ne restait pourtant que des vestiges

Ressurgit soudain avec tout son prestige

Et l’englue comme l’oiseau dans le pétrole



Il croyait tant qu’il avait repris son envol

Pourtant la voilà qui de nouveau l’oblige

À confronter tous ces regards qui s’affligent

Quand ils comprennent que rien ne le console



Si loin du soleil, tellement loin des atolls,

Ce sont des vents contraires qui le dirigent

Quand leur souffle cessera dans ses rémiges

Alors il pourra retrouver sa boussole


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