CAUCHEMAR

Banalité confondante

D’un quotidien trop éculé

Comme pris dans la tourmente

Des heures désarticulées

Une atmosphère troublante

Au milieu du temps écroulé

Peu de choses qui enchante

Plaisirs factices simulés

Une bien mauvaise pente

Sur laquelle on est bousculé

Une infernale descente

Qui nous amène à tous couler

Cercles de l’Enfer de Dante

Où l’on est tous écartelés

Béatrice est bien absente

De cet univers déboussolé

Quelques inconscients qui chantent

Et qui se mettent à roucouler

Qui oublient dans quelle fiente

Ils se retrouvent encapsulés

Dans nos bouches écumantes

Une humanité étiolée

Ce sont dans les eaux dormantes

Qu’on finira le défilé

La lumière incandescente

Sur nos corps va étinceler

Nous resterons dans l’attente

Souhaitant qu’on vienne nous réveiller