Aux arbres des branches des gouttelettes scintillent
Souvenir de la petite averse de ce jour
C’est comme une myriade de diamants qui brillent
Comme une forêt vêtue de ses plus beaux atours
La brume chaude s’élève de la terre mouillée
Le sol est déjà tiède en cette fin de printemps
Ainsi une aura de mystère vient tout habiller
D’une fine écharpe légère qui part à temps
C’est une de ces après-midis éternelles
Où la beauté de la nature déploie ses ailes
D’un charme tellement infini qu’il ensorcelle
De toute sa palette de couleurs d’aquarelle
Au bout du pré le ruisseau a retrouvé sa force
Grâce à cette offrande inattendue du ciel
Des sapins, la résine coule sur leurs écorces
Que les abeilles viendront transformer en leur miel
On s’avance profond dans la forêt on s’attarde
On fait semblant de se perdre pour mieux se retrouver
Le silence ne cesse qu’avec une pie bavarde
Et bientôt on s’efface pour un calme recouvré
C’était une après-midi vraiment éternelle
Où la beauté de la nature déploie ses ailes
D’un charme tellement infini qu’il ensorcelle
De toute sa palette de couleurs d’aquarelle
Et c’est vrai que dans toute ta mémoire de mortel
Tu cherches mais tu n’en as pas connu de plus belle
Reconnaissant d’avoir vécu ces instants essentiels
Tu espères de tout cœur une après-midi nouvelle
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