Dans les livres sacrés du Tibet, du Mexique
Recherche d’un sens caché, d’une autre musique
D’une explication forcément puisqu’il y a méprise
Sur cette vie où le vent d’esprit n’est que brise
Le souffle des hommes, celui poussé sous leur fardeau
Sans rafale qui sonne pour emporter leur radeau
Encore moins le vent d’espoir qui devrait les soulever
Sur la coque résonnent des vagues inachevées
La mer se montre si plate, calme et limpide
À l’image de leurs existences insipides
Même si tous rêvent d’un souffle homérique
Cela reste à l’état de pensée chimérique
A défaut des trompettes le tableau de Géricault
Et après la défaite ne répondra que l’écho
Face à ce bien triste dessein tous seront médusés
Pour penser au lendemain tous seront trop usés
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